Le plateau du Santerre dans la Somme, caractérisé par son horizontalité, est saturé de machines de plus en plus hautes. Encore un projet en cours, 3 machines de 240m à proximité du village. Nuisances : visuelle, sonore, sanitaire… La nuit c’est une guirlande lumineuse à 360°. Et pour quelle efficacité ? TROP C’EST TROP.

Il est urgent de préserver notre paysage et de ne pas permettre aux promoteurs de s’implanter sur des parcelles communales à moindre prix. Je suis maire d’une minuscule commune du Jura. La commune voisine, ainsi que 3 autres ont un dossier en cours en Préfecture pour l’implantation en forêt de 8 éoliennes (2 par commune). Nous craignons le pire… J’ai pris contact avec l’association qui s’est constituée pour lutter contre ces implantations avant même de prendre connaissance de la longue liste des associations disponible sur votre site.

Je suis opposé à toute implantation d’éoliennes au large de l’ile d’Oléron dans un parc naturel marin et une zone de protection spéciale pour les oiseaux.

Arrêtons de défigurer nos territoires ruraux, de semer la discorde là où il n’y en avait pas, de dévaloriser l’immobilier, etc., pour un résultat productiviste négatif.

Maire d’un petit village de Côte d’Or, je salue votre belle initiative de lutte contre l’invasion des éoliennes et contre le harcèlement permanent des promoteurs et des politiques de Bourgogne-Franche-Comté. Nos petites communes rurales asphyxiées financièrement, parfois par des communautés de communes trop dispendieuses, cèdent malheureusement aux pressions des promoteurs et des politiques, les revenus des éoliennes étant le seul moyen pour elles de faire face à leurs dépenses obligatoires (écoles, entretien des routes et bâtiments publics). Dans une « lettre ouverte » au Président de la République et au Président de l’Association des Maires de France, j’ai tenté de faire valoir mon exaspération.

L’éolien est un scandale technique, environnemental, financier, enrobé d’un déni de démocratie. Il porte un préjudice à l’immobilier, alimente la discorde locale et accroit le fossé de l’incompréhension entre ruraux et urbains.