News #32-PPE3 : Note confidentielle du HCEA à François Bayrou

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Nous conseillons de lire cette note, claire et limpide, sur l’évolution du mix énergétique et impacts technologiques

Note confidentielle du Haut-Commissaire à l’énergie atomique à l’intention du 1er ministre, le 10 juillet 2025 pour contrer la signature imminente du décret PPE3.

Diffusée dans le public le 29/082025 par Géraldine Woessner dans le magazine Le Point

News #31-Monsieur Bayrou, ne donnez pas suite aux projets de parcs éoliens en mer

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Lettre ouverte parue le 31 août 2025

Lettre ouverte adressée en urgence au Premier ministre, François Bayrou, par 25 associations environnementales confrontées à des projets de parcs éoliens marins tout le long du littoral, en mer du Nord, Manche et Atlantique. 

Ancrées dans leur réalités locales, mais fédérées par un intérêt commun, elles y expriment la crainte que le projet de décret de Programmation Pluriannuelle de l’électricité, promu par le lobby éolien marin, soit passé en force dans la période politique tourmentée que nous vivons, hors processus parlementaire. 

Elles insistent au contraire sur toutes les raisons qu’il y a aujourd’hui d’obtenir un moratoire pour l’ensemble de ces projets…

News #30-Ne laissons pas la bataille des énergies tourner au déni démocratique et au refus d’affronter les réalités

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Communiqué paru le 8 juillet 2025 dans le Figaro et les Echos

Les discussions sur la PPE ont donné lieu à beaucoup d’affirmations fausses destinées à défendre des positions idéologiques ou les intérêts d’un puissant lobby industriel, au détriment de l’intérêt de la France et des Français. Face à des réalités complexes, cessons les accusations simplistes de climato- scepticisme ou de renoncement à la neutralité carbone, vis à vis de citoyens qui demandent seulement que soit réalisée une étude comparative d’impact de différents mix électriques, avant d’engager aveuglément la France dans le scénario qui a la préférence des industriels de l’éolien et du solaire.

Il y a plusieurs chemins pour atteindre la neutralité carbone en 2050.

Les scénarios de production d’électricité étudiés par RTE ont montré que plus il y a de nucléaire dans le mix électrique, meilleur est le résultat pour la France, sur tous les critères, de coût, de sécurité d’approvisionnement, d’impact environnemental et pour l’indépendance nationale.

D’autres études d’experts indépendants montrent que dans une France dotée de nucléaire et d’hydroélectricité, si l’électricité intermittente (éolienne et solaire) reste marginale, surtout dédiée à des usages locaux, sans se déverser sur le réseau, la neutralité carbone peut être atteinte en 2050 pour un coût complet cumulé du système électrique inférieur de l’ordre de 300 milliards d’euros au coût du scénario du discours de Belfort ou de celui du projet de décret PPE 3 (programmation pluriannuelle de l’énergie).

Tous les experts sont d’accord avec l’ADEME pour recommander d’accélérer la décarbonation grâce aux énergies renouvelables pilotables, hydroélectricité, géothermie, biogaz, biomasse, bio-carburants, carburants de synthèse, récupération de la chaleur fatale, accompagnés de plus de sobriété et d’efficacité énergétiques, avec l’objectif de baisser la consommation totale d’énergie d’ici à 2050 jusqu’à 1300 Twh, sans pénaliser la croissance.

ll ne reste donc, pour nourrir la « guerre des énergies », que deux sujets.

Quelle place aura le nucléaire dans le mix électrique à l’horizon 2050 ? EDF a l’objectif de prolonger le plus possible la durée du parc en activité et de mettre en service au moins deux nouveaux EPR2 par an à partir de 2040. Toute la nation devrait soutenir cette grande ambition industrielle qui sera la colonne vertébrale de la réindustrialisation de la France. La réussite passe par une mobilisation de toute la filière et un soutien sans faille des pouvoirs publics. Annoncer à l’avance qu’on n’y arrivera pas est irresponsable, surtout de la part de ceux qui ont affaibli cette filière par leurs décisions passées.

• Quelle place donner aux énergies électriques intermittentes, éoliennes sur terre et en mer, et photovoltaïque ? On perçoit de plus en plus les limites liées à l’intermittence de ces énergies, à leur impact sur la stabilité du réseau et sur le coût de l’électricité, à leur dépendance à des équipements importés, sans oublier leur impact sur l’environnement, le patrimoine ou la démocratie locale. Il faut donc prendre le temps d’une analyse approfondie des coûts, des impacts négatifs et des bénéfices de ces énergies.

L’année 2025 offre, du fait des difficultés économiques, une chance pour apaiser la « guerre des énergies » en prenant le temps d’un véritable débat démocratique.

La mauvaise conjoncture et la désindustrialisation ont fait chuter la demande d’électricité à un niveau parmi les plus bas des dernières années, d’où une surproduction sans précédent qui menace la stabilité du réseau.

Jamais le déploiement éolien et solaire n’a atteint en France un niveau aussi élevé, avec une puissance installée fin juin 2025 équivalente à celle de 46 réacteurs nucléaires. Si les demandes de nouvelles autorisations en cours d’instruction étaient acceptées, il y aurait, à côté de nos 56 réacteurs nucléaires en activité, un parc éolien et solaire d’une puissance équivalente à celle de 95 réacteurs nucléaires !Jamais le coût de la garantie de prix payée aux producteurs d’EnRi n’a été aussi élevé à cause de la fréquence des épisodes de prix spot négatifs, coût auquel s’ajoute celui des pertes d’EDF quand il faut arrêter les réacteurs pour faire place à l’électricité éolienne ou solaire sur le réseau.

Est-ce être climato-sceptique que d’exiger que le Gouvernement demande à des experts indépendants d’actualiser les projections de demande d’électricité à moyen et long terme, et de comparer tous les scénarios possibles pour y répondre, avant d’engager de nouveaux contrats d’aide publique aux énergies intermittentes qui vont peser pendant 20 ans sur la facture d’électricité des Français ?

Tout cela sans qu’on ait la preuve du besoin de cette électricité intermittente en aussi grande quantité pour atteindre la neutralité carbone.

L’Allemagne nous a montré que plus on augmente la dépendance à l’éolien et au solaire, plus il faut investir dans un double système, avec des centrales à charbon ou gaz, pour éviter le black-out lors des jours sans soleil ou sans vent.

Nous tous, associations de citoyens qui voulons à la fois protéger le climat et l’environnement, n’avons-nous pas le droit de demander à nos élus, sénateurs et députés, de décider par leur vote quelques mois de pause dans la signature de nouvelles aides, financées avec notre argent, destinées à accroître sans limite l’éolien et le solaire ?

N’avons-nous pas le droit de nous demander si cet argent ne serait pas mieux employé pour décarboner plus rapidement les transports, mieux isoler les logements et bâtiments et aider l’industrie à utiliser moins d’énergies fossiles ?

Face aux attaques caricaturales que nous subissons, on peut se demander si les industriels de l’éolien et du solaire ont peur des vérités qui sortiront d’une étude vraiment indépendante.

Cette étude pourrait être menée par le Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan, sous le contrôle de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et techniques (OPECST), et en consultant l’Académie des Sciences, dont les alertes ont été ignorées par le Gouvernement, comme celles exprimées dans les cahiers d’acteurs de la concertation.


Oui, mesdames les sénatrices et messieurs
les sénateurs, comme vos collègues
députés, vous pouvez mettre fin à la
« guerre des énergies » en décrétant cette
pause de quelques mois, pour imposer
au gouvernement, qui l’a jusqu’ici refusé,
que les citoyens aient accès à une étude
d’impact objective, comparant honnêtement
plusieurs chemins qui permettraient
d’atteindre la neutralité carbone en 2050.

Compte tenu de la surproduction actuelle
et durable d’électricité en France, cette
courte pause n’aura aucune conséquence
négative significative sur la marche vers la
neutralité carbone, quel que soit le scénario
retenu.
Elle est le seul moyen démocratique de favoriser
l’émergence d’un consensus large
sur les choix énergétiques essentiels pour
l’avenir de la France.

News #29-Harcèlement des élus : Vent des maires veut encadrer les pratiques des lobbies éolien et solaire

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Mesdames les Sénatrices et Députées, Messieurs les Sénateurs et Députés

Dans un contexte marqué par une recrudescence des démissions de maires, notamment en milieu rural, Vent des maires propose trois amendements pour apporter des protections concrètes et nécessaires aux élus locaux contre le harcèlement qu’ils subissent de la part des promoteurs de l’éolien et du photovoltaïque, comme le dénonce le maire de Poligny (77) et de nombreux autres élus. Ils leur redonnent des droits clairs et des leviers juridiques face à des démarches parfois insistantes, voire intimidantes, de certains lobbies.

C’est un signal de respect et de confiance envers celles et ceux qui assument la charge souvent lourde de représenter la République au plus près du terrain. 

Nous espérons pouvoir compter sur votre soutien à ces mesures équilibrées, républicaines et pleinement compatibles avec une transition énergétique concertée. 

Nous nous en remettons à votre discernement pour juger du moment le plus opportun pour le dépôt de ces amendements, ainsi que, le cas échéant, pour en améliorer la rédaction.
 
1) Protéger les élus locaux contre les pressions abusives de certains promoteurs
2) Préserver la portée juridique des refus de projets EnR en instaurant un gel foncier de cinq ans,

3) Réaffirmer la primauté des documents d’urbanisme locaux pour les projets industriels de type ICPE.

News #28-Madame la Députée, Monsieur le Député, allez-vous voter une loi qui va enfin stopper l’explosion du coût de l’électricité ?

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Depuis le 19 juin, analyses, tribunes et prises de position se multiplient au sujet du vote à venir sur la loi de Programmation nationale et de simplification normative dans le secteur de l’énergie.

Entre les justifications de ceux qui défendent les décisions et les errements des gouvernements passés, et la prise de conscience croissante de nos concitoyens face aux conséquences de 30 années d’abandon de toute stratégie énergétique cohérente, il est temps de faire un choix clair.

Cette loi, loin d’être incohérente comme certains le prétendent, affirme un changement de cap très clair, cohérent et plein de bon sens et surtout attendu par tous les Français, notamment ceux qui souffrent depuis des décennies dans les territoires ruraux et littoraux. Elle repose sur trois orientations majeures, claires et de bon sens :

• La relance d’un outil industriel puissant, décarboné, économique et souverain, qui a assuré à la France sa compétitivité et sa prospérité pendant quatre décennies ;

• La modération du développement d’énergies électriques intermittentes, dont l’expansion non régulée a fragilisé notre outil industriel. Ces énergies intermittentes portent une large part de l’augmentation du coût de l’électricité en France et contribuent à la destruction de nos patrimoines agricoles, naturels, culturels, historiques et mémoriels, une des fiertés et richesses du tourisme français ;

• Le soutien à des énergies renouvelables thermiques, permanentes et pilotables, encore trop peu développées malgré leur potentiel élevé et leur capacité à la réindustrialisation équilibrée des territoires.

Le vote de cette loi représente une opportunité historique, la première depuis plus de trente ans, de redonner à notre pays les leviers de sa prospérité, de sa compétitivité et de sa souveraineté énergétique.

Si certains ajustements pourront être précisés au Sénat puis en Commission mixte paritaire, l’essentiel est désormais d’affirmer ce changement de cap.

Elle nécessite un dépassement de la représentation nationale, loin des calculs politiciens et parfois personnels qui fleurissent dans la presse.

Madame, Monsieur, nous comptons sur vous, car vous avez l’avenir des générations futures entre vos mains

News #27 – Adoption du moratoire sur l’éolien et le photovoltaïque

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Dans le cadre de la loi PROGRAMMATION NATIONALE ET SIMPLIFICATION NORMATIVE DANS LE SECTEUR
ÉCONOMIQUE DE L’ÉNERGIE adoptée en première instance par le Sénat en octobre 2024, en commission à l’Assemblée nationale depuis le 4 juin, l’amendement n°486 instaurant un moratoire sur l’éolien et le photovoltaïque associé à une étude d’impact a été voté le 12 juin.

Amendement 486 (12 06 2025)
Commentaire du Sénat (2024)

Le texte de l’amendement termine ainsi :

L’avis de Vent des maires

Vent des maires se réjouit de ce moratoire et qu’il soit associé à une étude d’impact, c’est ce que nous demandions depuis longtemps en association avec RETM et Vent de Colère, et le mouvement des #gueux avec Alexandre Jardin. Cet amendement porte un coup dur à tout ceux qui volontairement ont renoncé à une loi quinquennale sur l’énergie que beaucoup demandaient. C’est donc une grande victoire, mais pas définitive : la loi doit être votée le 24 juin, puis repartir au Sénat, probablement en Commission Mixte Paritaire. Il y aura des tentative pour contourner d’une façon ou d’une autre l’amendement : tout est possible.

Notre conseil : restons vigilants, écrivons à nos députés que nous soutenons l’amendement et que nous ne voulons pas qu’il soit dénaturé d’une façon ou d’une autre. De plus veillons à ce que l’étude soit menée de façon indépendante, surtout si elle est menée par RTE qui est aux mains du lobby éolien et photovoltaïque.

L’avis du Sénat (2024)

News #26 – Mobilisation générale contre la PPE3 avec les #gueux

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Vent des maires s’associe avec Alexandre Jardin et de nombreuses associations dont l’Union Française des Artisans Pêcheurs (UFPA), le collectif des Pêcheurs Artisans, les maires mobilisés contre l’éolien (Vent des maires), les agriculteurs de la Coordination Rurale, la Fédération Environnement Durable, les associations locales contre l’éolien en mer (PIEBIEM, les gardiens du large), pour lancer une mobilisation nationale contre le Programme Pluriannuel de l’Energie prévoyant un plan éolien et solaire de 300 milliards aux frais des Français

Principaux lieux des manifestations du 28 juin (en cours de mise à jour)

Cherbourg15:00 à 17:00 Place NapoléonTract
Dieppe10:30 à 12:30 Quai du TonquinTract
Erdeven10:00 à 12:00 place de la Mairie, avec Alexandre JardinTract
Grau du Roi10:00 à 12:00 Port de pêcheTract

Lire le communiqué de presse

Les artisans pêcheurs s’engagent contre la PPE

Parole de maire #63 : nous sommes harcelés par Renner Énergie

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« Depuis un an et demi nous sommes harcelés par Renner Énergie, société adossée au mastodonte financier Black Rock, pour un projet éolien démesuré qui conduirait à installer des engins de plus de 200 m de hauteur, qui défigureraient nos paysages et nos sites naturels. Malgré le refus unanime de toutes les communes impactées, cette société nous méprise et ses représentants ont une conduite inqualifiable et mènent à une stratégie du rentre dedans. Leur entêtement scandaleux et leurs relances indécentes ne sont que le reflet d’une attitude hautaine et de dédain à l’encontre des élus et de nos administrés. » Voir l’intervention complète de Gérard Geneviève ici

Gérard Geneviève
Maire de Pontilly (77)

Parole de maire #62 : les petites communes sont de plus en plus menacées

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« Les petites communes sont de plus en plus menacées dans leur existence pour faire plaisir à la sacro-sainte Europe anglo-saxonne. Mon adhésion à votre collectif ne repose que sur mon désir de voir se perpétuer notre culture, notre histoire, notre manière de vivre, nos traditions pour le bien-être de mes descendants, dans le calme et la tranquillité.« 

Jean-Claude Geniès
Maire de Gressy depuis 1989

News #25 – PPE, ZFE : mobilisons-nous en mai

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Le 28 avril, à l’Assemblée nationale, le débat sur la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE3) a confirmé la détermination du gouvernement à imposer son projet sans véritable concertation, et le même jour, en Espagne, un black-out d’ampleur soulève de sérieuses interrogations, la forte part d’énergie solaire dans le mix électrique semblant être à l’origine de l’instabilité du réseau. Enfin, le gouvernement maintient son cap sur les Zones à Faibles Émissions (ZFE), refusant de revenir sur une mesure pourtant de plus en plus contestée.

Voici un point sur nos actions prévues au mois de mai.

Mobilisation le 24 mai : non à la prolifération de l’éolien et de l’agrivoltaïsme
Vent des maires, RETM et Vent de Colère, appellent à participer massivement aux rassemblements organisés le 24 mai devant les préfectures de chaque département. Cette mobilisation vise à dénoncer la prolifération incontrôlée de l’éolien et de l’agrivoltaïsme et à proposer d’autres solutions.
De nombreuses associations ont déjà rejoint cet appel, ainsi que de nombreux élus. Tous les élus sont invités à s’y associer, pour exprimer leur refus de projets imposés.

👉Ecrivez à vos parlementaires, à vos collègues élus (proposition de lettre type ici), concertez-vous avec les autres élus et les associations pour dès maintenant prendre rendez-vous avec le préfet et le président du département.

La voix des maires sera-t-elle ignorée ?

Selon les données du CEREMA (ministère de la Transition écologique), sur l’ensemble des Zones d’Accélération pour le Développement des Énergies Renouvelables (ZADER), les maires n’ont retenu que 1 % pour l’éolien et 3 % pour le solaire au sol. Ce rejet clair sera-t-il pris en compte alors que la PPE3 prévoit un doublement de l’éolien terrestre, une multiplication par 37 de l’éolien en mer, et un quintuplement du photovoltaïque ?

Position du Premier ministre sur la PPE3 : inflexion réelle ou manœuvre politique ?
Le 28 avril, devant l’Assemblée, le Premier ministre a annoncé la présentation pour la fin juillet d’une nouvelle version de la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE3). Cette annonce fait suite à notre demande de suspension du projet actuel. Soyons vigilants : le contenu de la future PPE reste incertain.

Gaspillage massif d’argent public, destruction de l’environnement, mise en danger du système électrique : un modèle énergétique à revoir
Nous réitérons notre exigence d’une véritable étude d’impact globale des énergies renouvelables intermittentes (éolien, photovoltaïque au sol), aujourd’hui absente de la PPE3. Il s’agit d’éviter le gaspillage massif d’argent public, la dégradation de nos paysages ruraux, et la mise en danger du système électrique national – avec le risque de black-out, comme cela a été le cas en Espagne.

Les alternatives que nous portons
Pour Vent des maires il existe des alternatives à l’éolien et à l’agrivoltaïsme. En autoconsommation ou en boucle locale, elles sont plus respectueuse de l’environnement et réellement bénéfiques pour la transition énergétique : géothermie (notamment de surface); réseaux de chaleur ; biomasse ; pompes à chaleur ; solaire thermique ou en toiture ; hydroélectricité, ou encore biogaz le long des voies navigables. Ces énergies renouvelables thermiques permettent de réduire efficacement les émissions de CO2, sans attendre l’électrification complète des usages. À titre d’exemple, la géothermie de surface pourrait économiser jusqu’à 100 TWh de gaz par an.

Avec Alexandre Jardin : PPE et ZFE, même combat ?
Si la prolifération des éoliennes et de l’agrivoltaïsme tranforme la ruralité en zones industrielles, la loi ZFE créée des sous-citoyens, en grande partie dans les milieux ruraux, des bannis qui ne peuvent pas se déplacer comme les autres : une véritable loi de ségrégation sociale.

L’écrivain Alexandre Jardin, auteur du livre « Les #Gueux », appelle à un grand rassemblement le 17 mai à 14h, place de l’Hôtel de Ville à Paris, contre la loi sur les Zones à Faibles Émissions (ZFE) et contre l’écologie technocratique, déconnectée des réalités de terrain. Vent des maires s’associe à cette initiative car les ZFE témoignent de cette écologie « hors sol », dont la mise en oeuvre est désastreuse car ne tenant pas compte de la vie dans les territoires.
Nous appelons tous les élus à se joindre à cette mobilisation, pour porter la voix des habitants de la ruralité et défendre une écologie de bon sens, respectueuse des territoires et de ceux qui y vivent. Ils recevront un accueil chaleureux de la part d’Alexandre Jardin. Lisez « Les #Gueux » si vous ne l’avez pas encore fait, un livre qui se lit en moins d’une heure, très instructif !

En mai, mobilisons-nous pour faire entendre la voix des territoires.